Metaverse et mode, un duo bientôt inséparable ?
Cher(e)s passionné(e)s de la mode et pionnier(e)s du digital,
Bienvenue dans la première édition de l’année de la newsletter [Votre Entreprise], où la mode rencontre le futur dans l’univers captivant du métavers. Alors que nous entamons cette nouvelle année, plongeons ensemble dans l’effervescent croisement entre la créativité sans limites de l’industrie de la mode et les possibilités infinies du monde virtuel.
Dans cette édition, nous explorerons les tendances les plus novatrices qui redéfinissent la manière dont nous percevons, consommons et expérimentons la mode. Attachez vos ceintures pour un voyage au cœur du métavers, où l’esthétique rencontre la technologie, et l’imagination devient la nouvelle norme.
Mode et luxe: le métavers, nouvel eldorado ou mirage?
Faut-il ou non aller dans le métavers et y investir du temps et de l’argent? Cette question taraude les marques et maisons de luxe depuis quelque temps. Si certaines comme Gucci ou Philipp Plein multiplient les initiatives sur ce nouveau territoire virtuel, d’autres sont plus frileuses. Quelle stratégie mettre en place, quelles attentes en avoir? Quelles inquiétudes face à ce nouveau monde qui se profile? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ont tenté de répondre les intervenants des tables rondes organisées le 15 octobre sur ce thème par la Fédération de la haute couture et de la mode (FHCM), dans le cadre des Rencontres internationales de la mode qui se tiennent chaque année à La Villa Noailles pendant le Festival de Hyères.
Cet univers en est, de fait, à ses balbutiements, comme l’observe Grégory Boutté, le directeur digital et client de Kering, à la tête de 200 personnes au sein du Kering Innovation Lab. « Nous sommes dans une transformation, qui a à peine un ou deux ans. Cela va prendre 25-30 ans, soit une génération. Les cas d’usage vont se révéler au fur et à mesure ». Le groupe de luxe a décidé de multiplier les approches pour appréhender le métavers, privilégiant la logique du « tester pour apprendre », plutôt que celle « d’attendre et de voir ». Ainsi, certaines de ses maisons expérimentent des choses, telle Gucci qui a lancé une collection de NFT et différents projets.
Le metaverse pour une mode plus durable
Mais, à quoi sert vraiment la mode virtuelle ? “Parce que nous devons donner la priorité à la planète et à ses habitants”, explique Lydia Birgani-Nia, responsable des partenariats et des acquisitions à l’Institute of Digital Fashion, à BeInCrypto. “Lorsque la fin du monde approchera, aurez-vous besoin de plus de vêtements ? Nous pensons que la mode numérique peut non seulement résoudre les problèmes de durabilité et de greenwashing de la mode, mais aussi démocratiser l’industrie”.
En effet, 80 milliards de vêtements sont utilisés chaque année, soit 400 % de plus qu’il y a 20 ans. Selon une étude récente, l’industrie de la mode est responsable de 10% des émissions mondiales annuelles de carbone. Devrions-nous continuer à acheter autant de vêtements si nous passons plus de temps en ligne ?
“C’est exactement pour cette raison que nous avons créé l’Institute of Digital Fashion, en tant que catalyseur de changement pour un système défaillant. Nous voulons lutter contre l’idée selon laquelle “la mode rapide est pour le peuple et la haute couture est pour l’élite”, poursuit Lydia Birgani-Nia.
Daria Shapovalova, cofondatrice de DRESSX, est tout à fait d’accord avec Lydia Birgani-Nia. Son entreprise utilise des logiciels de modélisation et de conception 3D pour générer des vêtements virtuels pour les mondes virtuels, notamment le metaverse, les plateformes de réalité augmentée et les réseaux sociaux.
“Il s’agit d’une solution durable et éthique aux problèmes environnementaux de la mode traditionnelle”, a déclaré Daria Shapovalova à BeInCrypto. “En remplaçant les vêtements physiques par des vêtements virtuels, nous pouvons réduire considérablement les émissions de carbone, économiser l’eau et éliminer les déchets. La mode numérique offre également une grande liberté de création qui n’est pas possible avec la mode traditionnelle. Avec la mode virtuelle, vous pouvez personnaliser et modifier vos vêtements à l’infini pour créer une garde-robe vraiment unique. Il s’agit d’une solution parfaite pour tous ceux qui veulent exprimer leur personnalité et leur style d’une manière qui n’est pas limitée par les vêtements physiques”.
Pour Giancarlo Pazzanese, l’idée d’une liberté totale peut également s’appliquer aux vêtements. Le metaverse donne aux créateurs la possibilité de réimaginer complètement les silhouettes, de remodeler notre conception d’un vêtement et de le porter au-delà des limites qui existent dans le monde physique. Pour les membres du panel, pas de doute : les marques de mode doivent profiter de cette liberté qu’offre l’espace virtuel et explorer ce nouveau terrain d’expression, notamment sur le plan de la fluidité des identités dans la réalité virtuelle.
«Nous ne sommes pas obligés de n’être qu’une seule personne, le metaverse permet la création de plusieurs personnages différents. C’est là toute la puissance du metaverse et du Web3. Ces nouveaux terrains de jeu offrent les outils nécessaires pour nous permettre de nous exprimer de manière beaucoup plus personnelle. Avec un peu de chance, les expériences vécues dans le metaverse entreront aussi dans nos vies réelles, où nous serons peut-être assez courageux pour trouver des nouveaux moyens d’expression qui n’auraient pas été possibles autrement ».
Selon Ashumi S, fondatrice de Mad XR, les enfants façonnent aujourd’hui leur identité par le biais de jeux de rôles directement inspirés de leurs expériences de jeu dans le metaverse, contribuant ainsi à créer leur propre manière de s’exprimer et de s’habiller. À cela, Kerry Murphy ajoute cependant que les enfants sont tout autant confrontés au poids des constructions sociales que les adultes, ce qui les empêche souvent d’adopter la mode qu’ils ont choisie dans le metaverse dans le mode réel, à l’exemple d’un garçon portant une robe.
Tout comprendre sur la mode et le métavers en 5 minutes :
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