Qui est Stella McCartney ?

Stella McCartney a fondé sa propre marque après avoir quitté son rôle de directrice artistique chez Chloé en 2001. Elle a démarré cette entreprise en partenariat 50/50 avec le groupe Gucci. Ceci est aujourd’hui connu sous le nom de Kering. Cependant, en 2018, elle a quitté Kering pour s’associer à LVMH. Cette association a renforcé l’aspect éthique et écoresponsabilité de LVMH.

La mère de Stella McCartney a influencé son désir de créer une marque révolutionnaire. Linda McCartney était une végétarienne engagée dans la défense des droits des animaux. C’est les raisons pour lesquelles ces valeurs ont été transmises à Stella dès son enfance et ont façonné sa mentalité et son mode de vie. Ainsi, utilisant sa plateforme, Stella McCartney cherche à sensibiliser le public à l’impact environnemental de l’industrie de la mode. Son but est de promouvoir des pratiques plus responsables.

Ethique et écoresponsabilité : Les innovations

L’un des principes clés de la marque est d’éviter l’utilisation de matériaux d’origine animale tels que le cuir, les plumes, la fourrure ou la peau pour tous les produits. Au lieu de cela, la marque s’appuie sur des alternatives innovantes et durables alternatives innovantes et durables, pour lesquelles elle mène de nombreuses recherches. Quelques exemples seraient la soie d’araignée synthétique fabriquée en laboratoire et le cuir à base de champignons appelé Mylo™. De plus, elle utilise des matériaux organiques et recyclés pour limiter la surproduction. En recherchant des matériaux nouveaux et innovants, la marque soutient éthique et écoresponsabilité qui sont chères à Stella McCartney.

Son engagement

 En outre, Stella McCartney accorde une grande importance à la transparence et à la traçabilité tout au long de sa chaîne d’approvisionnement. Elle veille à ce que chaque vêtement produit sous sa marque réponde à des normes éthiques et environnementales rigoureuses. Qu’il s’agisse de s’approvisionner en coton biologique ou d’utiliser des énergies renouvelables dans ses usines, elle cherche constamment à minimiser l’empreinte écologique de sa marque tout en renforçant les communautés locales. En défendant des pratiques de travail équitables et des méthodes de production durables, McCartney témoigne d’un engagement en faveur de la responsabilité sociale qui trouve un écho auprès d’un segment croissant de consommateurs conscients.

Au-delà de ses principes de conception, McCartney milite activement en faveur de la durabilité dans le paysage de la mode au sens large. Elle utilise sa plateforme pour sensibiliser à l’impact environnemental de la « fast fashion » et encourage la collaboration au sein de l’industrie pour susciter des changements positifs. Grâce à des initiatives telles que le « Fashion Pact », elle mobilise d’autres créateurs et marques pour qu’ils s’engagent à réduire leurs émissions de carbone et à promouvoir la biodiversité, démontrant ainsi que l’action collective est essentielle pour relever les défis existentiels auxquels la planète est confrontée.

La nouvelle campagne « poubelle »

Stella McCartney milite toujours pour une meilleure consommation de la mode. Une fois de plus, elle le fait savoir avec sa campagne été 2024. Le mannequin Cara Delevingne est le visage de la nouvelle campagne et elle pose dans un endroit plutôt peu glamour. Une fosse à déchets remplie d’emballages en plastique et de poubelles. L’été 2024 est une démonstration audacieuse de mode de luxe consciente et d’innovation matérielle, une étude de la famille, de la liberté et de la fluidité. Cette collection est fabriquée à partir de 95 % de matériaux responsables, c’est l’édition la plus durable de Stella McCartney à ce jour. C’est ce qui explique le choix de l’emplacement des éditoriaux de la campagne.

Stella McCartney illustre parfaitement comment une marque peut être à la fois à la pointe de la mode et engagée pour le développement durable. C’est un exemple à suivre pour toutes les marques qui devraient accorder autant d’importance à l’environnement.